Premier Tour Retour

Comme pressenti à l'aller, l'AWL perd deux clubs. Par contre, les deux clubs éliminés ne sont absolument pas ceux sur lesquels on aurait pu parier vu les résultats de l'aller. Le tremblement de terre vient de l'élimination des Runners tandis qu'une (relative) déception est celle du retournement de situation conduisant à l'élimination d'Oboro. Par contre, Taureaux et Molenbeek, pronostiqués comme candidats peu probables à la qualification, réalisent des exploits sensationnels pour renverser les résultats très compromis de l'aller et poursuivre leur aventure.

Coupe des Clubs Champions
Elit Runners IF  3-3  Zénith Saint-Pierre (Avenula)
Yves Triantafilos (20,44)
Ancho Torro Silvarinho (45)
Buts encaissés : 9 26 27
Jules Maigret (79)  
   
   
Quelle incroyable désillusion ! Les Runners, qui ont participé à la CIL de façon continue depuis la saison 09 et qui depuis la saison 11 ont toujours passé au moins deux tours, s'arrêtent de manière incompréhensible dès son entrée en lice ! Certes, le Zénith Saint-Pierre n'est pas le plus mauvais des clubs des différentes CIL mais rien ne laissait présager un tel dénouement.
En fait, le scénario a tourné court en première période, dans la première demi-heure. Après l'ouverture du score des visiteurs, Triantafilos marque, comme à l'aller, et égalise pour son équipe, mettant ainsi les deux formations à égalité parfaite. Cinq minutes plus tard, les visiteurs marquent deux buts coup sur coup et mènent alors 1-3, obligeant les Runners à marquer trois fois.
Les AWLiens prennent alors les rênes du match et en deux minutes avant la pause, Triantafilos (qui réalise le doublé) et Silvarinho permettent aux Runners de revenir à 3-3 à la mi-temps. Il ne reste qu'un seul but à marquer et personne ne doute qu'il arrivera en seconde période.
Pourtant, les quarante-cinq minutes qui suivront ne verront pas ce but tant attendu par les supporters malgré l'ultra-domination des locaux. Car, hélas, Michel Querjacove, dans les buts du Zénith, sera intraitable en seconde période, secondant efficacement son équipe à l'agonie. Les minutes passent, passent, passent mais rien n'est marqué et quand l'arbitre siffle la fin de la rencontre, c'est la désolation dans le stade tant cette élimination est difficile à digérer et fortement injuste.
Les Runners devront se relever de cette élimination qui, en soi, est sans doute une mauvaise nouvelle pour les équipes AWL : les Runners devront se concentrer sur les compétitions domestiques et viseront sans doute le doublé. Mais pour l'heure, c'est la soupe à la grimace.
Score cumulé : Elit Runners IF 4-4 Zénith Saint-Pierre (Avenula) (extérieur : 1-3)
Coupe des Vainqueurs de Coupes
Tunisie  5-3  FC Souriche (Elévalogne)
Blaise Pascal (10)
Nate River (42)
Léo Mainon (82,86)
Harry Buteur (83)
Buts encaissés : 28 35 84
  Carton jaune : 75
   
   
Contrairement à ce qu'on aurait pu penser, la qualification de l'équipe tunisienne n'a pas été aussi simple qu'elle n'y paraît.
Pourtant, forte de sa victoire 1-3 à l'aller, c'est en toute confiance que la Tunisie aborde son match. Et la confiance monte encore avec l'ouverture du score de Blaise Pascal. La première demi-heure est jouée à un rythme de sénateur mais en l'espace de sept minutes, Souriche marque par deux fois et mène alors 1-2, n'étant plus qu'à un seul but de l'égalité parfaite sur l'ensemble des deux rencontres. Ebranlée, la Tunisie réagit toutefois pour égaliser avant la pause mais le doute s'insinue un peu.
La seconde période sera très très brouillonne avec des visiteurs un peu plus volontaires. Si ces derniers doivent tout de même marquer deux fois pour se qualifier, les leaders de l'AWL sont anormalement fébriles. Heureusement, les minutes passent et la tension retombe avant un final invraisemblable dans lequel, en moins de dix minutes, quatre buts seront marqués : trois pour les AWLiens, un pour les Elévalonais.
Finalement, la qualification de la Tunisie parait tranquille au vu du score cumulé. Mais sur le terrain, la manière n'y est pas totalement.
Score cumulé : Tunisie 8-4 FC Souriche (Elévalogne)
Slovaque Libéré (Chéclande 2-2  Stade Vendéen
Buts encaissés : 4 17 Manaël Boduren (41,72)
   
   
   
Avec le score très large du match aller (5-0), les Vendéens se déplaçaient en Chéclande avec beaucoup de sérénité. Peut-être un peu trop d'ailleurs puisque après un début de match tonitruant, les locaux menaient 2-0 au bout d'un gros quart d'heure de jeu, ayant presque fait la moitié du chemin pour un improbable exploit.
Heureusement, les AWLiens se ressaisissaient et, après quelques alertes, le but de Manaël Boduren avant la mi-temps tuait pratiquement les derniers espoirs des Slovaques puisqu'il leur fallait de nouveau marquer cinq fois pour se qualifier. Autant dire que le peu de suspense qui restait s'était envolé et Manaël Boduren allait même pousser le professionnalisme jusqu'à arracher le match nul à vingt minutes du terme. Avec un soupçon de réussite, les Vendéens auraient même pu l'emporter mais les locaux préserveront le match nul qui, somme toute, satisfait également les AWLiens.
Le Stade Vendéen jouera donc les quarts de finale, comme prévu au vu de l'adversité.
Score cumulé : Slovaque Libéré (Chéclande) 2-7 Stade Vendéen
Coupe des Seconds Couteaux
RWD Molenbeek  6-2  Florence (Italona)
Mickey Bolitar (41)
Timo Harjunpaa (61)
Kevin Musette (75,86)
Jim Preston (80,89sp)
Buts encaissés : 4 30
  Carton jaune : 47
   
  Blessure : 11
Improbable exploit de Molenbeek qui remonte non seulement la défaite 2-0 de l'aller, mais s'extirpe d'une situation qui paraissait désespérée à seulement un quart d'heure du terme. En effet, avec le score de l'aller, il fallait a priori, pour y croire, ne pas prendre de buts. Mais il suffit pourtant de moins de cinq minutes pour que Frank Pleurcépleur ouvre le score pour les visiteurs, obligeant alors les Belges à marquer quatre fois. A la demi-heure de jeu, Richard Sottise double la mise pour Florence. Il faudrait alors être fou pour croire à une remontée des locaux, même si Mickey Bolitar réduit la marque pour Molenbeek avant la pause, sifflée sur le score de 1-2.
La seconde période va sombrer dans l'irréalité. Alors que les deux équipes font jeu égal, Harjunpaa égalise pour les AWLiens à l'heure de jeu. Pas de quoi remettre en cause l'issue finale et d'ailleurs il n'est pas question de ça à ce moment mais l'honneur belge est sauf.
Le tournant du match arrive sans doute à l'entrée du dernier quart d'heure : sur un dégagement a priori anodin, Pierre Terraciné, le portier florentin, se fait contrer par Musette qui pousse la balle dans le but vide : Molenbeek mène alors 3-2 et ça donne un vrai coup de fouet à l'équipe qui joue le tout pour le tout... Il reste alors dix minutes quand Preston trompe une nouvelle fois Terraciné, permettant à l'équipe AWL de mener 4-2 et ne plus être éliminée qu'au but à l'extérieur. Il reste donc un but à marquer dans une ambiance de dingue... et cela arrive à moins de cinq minutes de la fin quand Musette réalise le doublé en décochant à trente mètres un frappe pure qui se loge dans le petit filet opposé : 5-2 pour Molenbeek qui est désormais qualifié.
Les joueurs de Florence sont complètement assommés et Alvara Audrio-Zola commet l'irréparable en fauchant Hugh Lombard dans la surface. Penalty pour Molenbeek que transforme Preston qui envoie définitivement son équipe en huitièmes de finale dans un stade en fusion pour son équipe.
L'équipe belge, au coup de sifflet final, se permet un tour d'honneur. Les joueurs le méritent, ils viennent de réaliser un improbable retour qui restera dans les mémoires.
Score cumulé : RWD Molenbeek 6-4 Florence (Italona)
Toteville (Brittonie 0-2  Les Taureaux du Diable
  Gedeon Guardiola (19)
Michael Baye (30)
   
   
  Mange Poubelle (20, 2M)
Colossal exploit des Taureaux qui renversent les Brittons de Toteville malgré le résultat défavorable de l'aller. Et pourtant, battus chez eux 2-3, les AWLiens sont venus en Britonnie avec la décision d'en découdre avec leurs bourreaux du match aller chez qui deux joueurs étaient indisponibles (un blessé, un suspendu).
Hélas, le match commence très mal avec ce penalty curieux sifflé pour les locaux (mais après tout, nous sommes en Britonnie, donc...). Henri Cane s'élance mais Harry Potter, le portier taurin, réalise un tour de magie et stoppe la balle. C'est un peu le tournant du match puisque dix minutes plus tard, Guardiola le bien nommé trompe Hugues Olorisse et ouvre ainsi le score pour les visiteurs.
Un peu sonnés, les Brittons, pourtant toujours qualifié avec ce score de 0-1, perdent progressivement pied et Michael Baye double la mise à la demi-heure de jeu et crucifiant un Olorisse abandonné par sa défense. Les Taureaux sont alors qualifiés dans un stade médusé.
La dernière heure de match est épique : Toteville attaque, les Taureaux procèdent en contre mais aucun but n'est marqué jusqu'au coup de sifflet libérateur qui envoient les AWLiens non pas au paradis, mais en huitièmes de finale, ce qui n'est déjà pas rien au vu du résultat du match aller.
Je n'irais pas jusqu'à dire que les Taureaux ont réussi leur saison en CIL grâce à cet exploit mais peut-être bien que si. Comme quoi, quand Michael Baye avait réduit le score à l'aller en fin de match, beaucoup se sont dit que ça ne servait à rien mais finalement ce but permet la qualification des Taureaux.
A noter que de manière assez surprenante, jamais Toteville n'a éliminé un club de l'AWL, même si ça s'est toujours joué à un but, voire en prolongations. La malédiction perdurera encore cette saison et explique peut-être une partie du résultat J.
Score cumulé : Toteville (Brittonie) 3-4 Les Taureaux du Diable
Université des Palmes (Espagonie 1-0  The Indians
But encaissé : 59  
   
   
   
Grâce à la large victoire de l'aller (3-0), les Indiens se déplaçaient en Espagonie avec un matelas confortable même si la prudence restait de mise tant ce score de l'aller était empreint de réussite tant offensive que défensive.
Et en effet, les Palmes ont montré dans ce match retour que le score de l'aller était trompeur en dominant la rencontre du début à la fin du match. Les Indiens, reclus en défense, n'ont pas eu la moindre occasion et n'ont réellement fait que défendre. Mais ils l'ont fait fort bien puisque hormis à l'heure de jeu, Mace Tyrell n'a jamais été battu.
Ce fut donc difficile et douloureux mais les Indiens passent finalement ce tour. Les Universitaires, eux, ont fait ce qu'il fallait pour sortir de la compétition la tête haute grâce à cette victoire néanmoins, hélas pour eux, pas suffisante pour poursuivre l'aventure.
Score cumulé : Université des Palmes (Espagonie) 1-3 The Indians
FC Portbas (Lusitanure 2-0  Oboro
Buts encaissés : 8 86  
   
   
   
Quelle désillusion ! Pete Uncoo risque de se repasser en boucle cette situation juste avant la pause, quand il a tiré son penalty de manière trop molle et a permis à Diago Costaud, le portier lusitanurais, de capter le ballon. Le score était alors à ce moment-là de 1-0 pour Portbas suite au but de Costaud, Bruno de son prénom cette fois, en début de rencontre et ce but mettait les deux équipes à égalité parfaite avec la victoire sur le plus petit des scores d'Oboro au match aller.
Si ce penalty avait été transformé, les locaux auraient besoin de deux buts pour se qualifier et le but marqué par Octave en fin de rencontre aurait été sans conséquence alors que là, il a donné la qualification à Portbas et éliminé les Japonais de la compétition.
Oboro quitte donc prématurément une compétition dans laquelle il avait toujours atteint au moins les quarts de finale à chacune de ses participations, l'emportant même en saison 13. L'équipe va pouvoir se concentrer à la division 2 et à sa remontée dans l'élite mais c'est dommage.
Score cumulé : FC Portbas (Lusitanure) 2-1 Oboro