Quarts de finale retour

Près de quarante buts en quatre rencontres dont plus de la moitié (mais moins des trois quarts) dans une seule rencontre, les équipes étaient d'humeur offensive ce soir, surtout Taureaux et Tunisiens dans une rencontre dont on parlera sans doute encore dans vingt ans... On retrouve en demi-finales trois des quatre équipes déjà présentes l'an passé, les Vendéens remplaçant les Ripailleurs. Une stabilité inédite depuis sept saisons.

Stade Vendéen (D1)  5-1  FC Nains de Jardin (D2)
Manaël Boduren (5,63)
Lheno Khatinov (19)
Candij Bodden (62)
Thorgan Hazard (74)
Estelle Nze Minko (14)



   
   
   
Sur cette rencontre, les Nains, pourtant souverains en division 2, on mesuré l'écart qui existe avec le haut de D1. Il faut néanmoins reconnaître que si les Vendéens ont réalisé un excellent match et qu'ils méritent complètement la victoire, ils ont eu connu une grosse dose de réussite, offensivement parlant.
Car pendant près d'un heure, Dame Coupe n'avait pas choisi son camp. Si Manaël Boduren ouvre le score en début de match, Estelle Nze Minko égalise dix minutes plus tard, remettant ainsi les deux équipes à égalité parfaite après le 1-1 du match aller. Lheno Khatinov redonne ensuite l'avantage à son équipe mais la seule chose dont on est sûr à ce moment-là, c'est uniquement qu'il n'y aura pas de tirs-au-but.
La rencontre est globalement dominée par les locaux mais ne sont guère dangereux jusqu'à l'heure de jeu, quand le FCNJ craque. Bodden et Boduren marquent coup sur coup et portent le score à un 4-1 qui semble sceller le sort de la rencontre. Un dernier but de Thorgan Hazard juste avant d'entrer dans le dernier quart d'heure et le succès des Vendéens devient alors un triomphe.
Eliminés à ce stade de la compétition lors des trois dernières éditions, le Stade Vendéen retrouve les demi-finales de la Coupe. Les Nains, eux, doivent désormais se concentrer sur le championnat pour aller chercher le titre de champion de D2 qui leur tend les bras.
Score cumulé : Stade Vendéen 6-2 FC Nains de Jardin
Taureaux du Diable (D1)  12-12  Tunisie (D1)
Mange Poubelle (3)
Félix Lacuesta (4,85)
Tanguy Liadlavy (6,9)
Myriam Borg-Korfanty (18,21,30,61)
Chuck Berry (33,38)
Depay Troireau (67)

Harry Buteur (13)
Barristan Selmy (20)
Nate River (26)
Blaise Pascal (27,66,69)
Loras Tyrell (29,32,82)
Prudence Cowley (39)
Melinda Jacques-Szabo (78,86)
   
   
   
C'est du délire !!!!
Les deux équipes sont venues qu'avec des attaquants, sans défenseur et pratiquement sans gardien, dans des stratégies plutôt suicidaires que je peine à m'expliquer.
Battus 3-1 à l'aller, les Taureaux remontent leur handicap en quatre minutes (2-0) puis mènent 4-0 en moins de dix ! Quel début de rencontre tonitruante ! On pourrait croire la Tunisie sonnée mais non, elle réagit mais sans pour autant pouvoir revenir sur les locaux : 5-1 puis 6-2 au bout de vingt minutes seulement. On se dit alors que la soirée est peut-être loin d'être terminée. En effet, la Tunisie marque ensuite trois buts en trois minutes pour revenir à 6-5 avant un nouveau but des Taureaux, lesquels portent le score à 7-5 à la demi-heure de jeu. Sauf que là, c'est la Tunisie qui tient sa qualification, aux buts à l'extérieur : la mission des Taureaux sera donc désormais de parvenir à avoir au moins trois buts d'avance. Le bon et le moins bon alternent puisque la Tunisie revient à 7-6 avant que deux buts des Taureaux ne portent le score à 9-6 et redonnent la qualification aux locaux. Mais quand l'arbitre renvoie les deux équipes aux vestiaires suite à une première période de dingues, ce sont les Tunisiens qui sont qualifiés, toujours au but à l'extérieur, puisqu'ils sont revenus à 9-7.
La seconde période, étonnamment, démarre sur un autre rythme. Il faut attendre plus d'un quart d'heure pour voir un nouveau but et il est l'œuvre des Taureaux qui reprennent alors la qualification en main, avant un but tunisien puis un autre but taureau puis un autre tunisien, chacun redonnant la qualification à l'équipe qui vient de marquer. On entre dans le dernier quart d'heure et le suspense est étouffant eu égard de ce score de 11-9. C'est le moment que choisit la Tunisie (ou bien plus probablement celui où les Taureaux craquent) pour marquer deux buts et pratiquement tuer les derniers espoirs des locaux qui doivent alors marquer trois fois en huit minutes. Non pas que ce ne se soit pas vu ce soir, mais à ce moment du match, on n'y croit pas trop.
Les Taureaux, pour l'honneur, portent toutefois le score à 12-11 mais la Tunisie arrachera quand même le match nul sur ce score "science-fictionnesque" de douze buts partout. Le tenant du titre continue donc sa route alors que les Taureaux s'arrêtent là mais la déception des supporters sera sans doute atténuée par l'impression d'avoir assisté à un match hors norme.
Score cumulé : Taureaux du Diable 13-15 Tunisie
Team of Cocotiers (D3)  1-1  The Indians (D1)
Voanio (51)
Chuck Noland (82)
   
   
   
L'exploit attendu par tout un peuple n'aura pas eu lieu. Mais les locaux auront rêvé pendant plus de quatre-vingt minutes à l'impossible retournement de situation. En effet, battus 4-2 à l'aller, les Cocotiers se devaient de marquer au moins deux fois (sans prendre de buts) pour se qualifier face à une équipe de l'élite.
Les Cocotiers jouent crânement leur chance mais la défense solide des Indiens permet aux visiteurs de n'être jamais réellement en danger dans cette première période conclue sur le score de 0-0. Au retour des vestiaires, Voanio ouvre le score pour les locaux dans une ambiance indescriptible. L'équipe de D3 est alors à un but de la qualification. Mais rien n'est simple, les Indiens pressent pour obtenir l'égalisation, laissant derrière eux toutefois des boulevards permettant aux Cocotiers de garder l'espoir de marquer un deuxième but en contre.
Hélas pour le petit poucet, cette opportunité ne se produire pas et pire, Chuck Noland égalise pour les visiteurs à huit minutes du terme, mettant fin aux espoirs les plus fous des locaux. Néanmoins, les Cocotiers sortent la tête plus que haute de cette compétition après avoir éliminé le leader de D3 au premier tour, une équipe de D2 en huitièmes de finale et avoir tenu la dragée haute pendant plus de centre soixante-dix minutes à une équipe de D1 lors de ces quarts de finale. Une belle aventure en somme.
Les Indiens, eux, retrouvent les demi-finales pour la deuxième année consécutive.
Score cumulé : Team of Cocotiers 3-5 The Indians
Lords of Destruction (D2)  0-7  Elit Runners IF (D1)
  Armel Le Cleac'h (9,27,52)
Ancho Torro Silvarinho (20,31)
Alan Roura (50)
Yves Triantafilos (80)
   
   
   
"Bien qu'ayant vu", je cite, "des trucs très fous dans [s]a vie" (à United, j'imagine, sinon ça ne nous regarde pas), l'entraîneur des Lords doutait toutefois fortement de la capacité de son équipe à remonter deux buts aux Runners. Le moins que l'on puisse lui reconnaître, c'est une juste estimation du rapport des forces en présence. Pensait-il par contre perdre 0-4 à la pause et 0-7 au final ? Peut-être pas mais les Runners de ce soir étaient trop forts et relativement réalistes, ce qui explique cette énorme déroute. Mais au final, dans un match de Coupe aussi déséquilibré, c'est finalement anecdotique.
Les Runners atteignent les demi-finales pour la onzième saison consécutive. C'est proprement hallucinant.
Score cumulé : Lords of Destruction 0-9 Elit Runners IF