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Les favoris runners et tunisiens passent, mais ce ne fut simple pour aucun des deux. Leurs adversaires malheureux auront la (maigre) consolation d'être sortis la tête haute de la compétition. La finale opposera deux clubs qui cumulent à eux deux six titres et six finales perdues, mais ce sera la première fois qu'ils s'affronteront à ce stade la compétition. |
| The Indians (D2) | 3-3 | Elit Runners IF (D1) | ||||||||||||||||||||||||
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Kurt Wallander (16,19) Ted Laparty (41) |
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Yves Triantafilos (14) Jérémie Beyou (48) Eli Sinhauser (67) |
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Theon Greyjoy (81) |
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Les Runners atteignent assez logiquement la finale de la Coupe mais se sont sérieusement fait peur durant ce match. Pourtant, quand Yves Triantafilos ouvre le score pour les visiteurs (après la victoire 2-1 de l'aller), on s'imagine que rien ne peut arriver aux visiteurs. Mais Kurt Wallander remet les Indiens sur les rails en réalisant un doublé qui met les deux équipes à égalité parfaite sur l'ensemble des deux matchs. Les Runners poussent pour marquer un nouveau but mais se font contrer en fin de première période par un but de Ted Laparty. 3-1 : à la mi-temps, ce sont les Indiens qui sont qualifiés ! Ceux qui croient à l'exploit en marche sont douchés au retour des vestiaires par Jérémie Beyou qui ramène le score à 3-2 et redonne la qualification aux siens, grâce au but à l'extérieur. Le match se tend un peu, jusqu'au but de Eli Sinhauser qui oblige les Indiens à marquer trois fois et tue ainsi les derniers espoirs de ces derniers. La fin de match est un peu décousue, les Runners vendangent des occasions de 3-4 mais l'essentiel est ailleurs : ils atteignent la finale et ce, pour la quatrième fois de suite. Score cumulé : The Indians 4-5 Elit Runners IF |
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| Tunisie (D2) | 3-1 (6-5 tab) |
Ripailleurs du Lac (D2) | ||||||||||||||||||||||||
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René Descartes (32,84) Harry Buteur (57) |
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Salif Keïta (33) |
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Charles Otofrez (33) Pierre Repellini (43) |
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Au bout de la nuit, la Tunisie arrache son billet pour la finale, sa première depuis son titre il y a quatre ans. Mais que ce fut difficile. Pourtant, les Tunisiens sont d'autant plus motivés pour remonter le 3-1 concédé à l'aller qu'ils l'ont considéré, à assez juste titre, comme peu mérité. Ils commencent d'ailleurs pied au plancher et pendant un demi-heure confisquent la balle. Les visiteurs ne sortent pas de leur moitié de terrain et ce qui doit arriver arrive : René Descartes ouvre le score pour les locaux et la moitié du chemin est alors faite. Mais sur l'engagement, Salif Keïta lobe un Grothendieck un peu trop avancé. Stupeur : presque sans avoir passé une fois la ligne médiane, les visiteurs reviennent à 1-1. S'en suit un moment de flottement qui dure jusqu'à la mi-temps, sifflée donc sur ce score de parité, mais qui laisse les Ripailleurs deux buts devant. Si on pensait que la Tunisie avait dominé en première période, que dire de la seconde ? Cela ressemble à un France-Andorre ou un Barcelone-Schiltigheim. A dominer ainsi, Harry Buteur marque logiquement un deuxième but. Les Tunisiens ne sont alors plus qu'à un but des tirs-au-but. En face, les Ripailleurs n'ont pas grand chose à opposer, si ce n'est qu'un courage et une vaillance exemplaires. Les minutes passent et on imagine l'exploit possible... jusqu'au but de René Descartes qui réussit le doublé et arrache les tirs-au-but pour son équipe à cinq minutes de la fin. Les locaux ont des balles de 4-1 qui éviteraient le côté aléatoire de la séance de tirs-au-but mais ne les convertissent pas. Le match se termine alors sur le score de 3-1 et il faudra en passer par la loterie des tirs-au-but. Cette séance est bluffante par son intensité, son suspense, mais aussi par la précision des buteurs puisque les dix premiers tireurs réussissent leurs tentatives, ce qui est tout simplement une première dans l'histoire de l'AWL. Hélas pour les visiteurs, Simon Strueux, le sixième tireur, voit son tir bloqué par Grothendieck. Blandine Dancette s'avance pour la gagne, transforme sa tentative et envoie la Tunisie en finale. Le public peut exploser et les joueurs tunisiens s'écrouler au sol, soulagés : ils ont réussi à renverser la vapeur, et c'est mérité. De leur côté, les Ripailleurs sont dévastés par la déception. Mais leur parcours a été en tout point remarquable et c'est par la grande porte qu'ils quittent la compétition.
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