Quarts de finale retour

Quelle soirée ! Un seul retournement de situation, mais pas forcément venu du stade où on l'attendait le plus et du suspense dans toutes les rencontres. Au vu du profil des équipes restantes, de leurs performances en championnat cette année, on aurait envie de dire que c'est la voie royale jusqu'au titre pour les Runners... Mais après autant de surprises en deux tours, on n'est finalement sûr de rien.

Stade Vendéen (GrA)  3-3
(1-2 tab)
 Elit Runners IF (GrA)
Andrew Albicy (60)
Lheno Khatinov (68)
Thorgan Hazard (84)
R. Daneel Olivaw (5)
Alan Roura (85,90)

  R. Daneel Olivaw (26)
  Armel Le Cleac'h (16)
   
Les Runners reviennent du diable vauvert. Après le 3-3 de l'aller, le Stade Vendéen partait a priori favori, d'autant que comme le soulignait amèrement en privé le coach suédois, c'est une équipe qui a souvent beaucoup de réussite contre les Runners.
Et si les visiteurs ouvrent le score dès le début du match, reprenant ainsi le sésame de qualifié, puis contrôlent les débats ensuite, tout se complique avec l'exclusion de Armel Le Cleac'h après un gros quart d'heure de jeu. Les Vendéens reprennent alors l'ascendant sur cette rencontre même si les Runners tiennent toujours le 0-1 à la pause.
En seconde période, les locaux accentuent leur pression sur leur adversaire et renversent la situation à l'heure de jeu, tout d'abord avec l'égalisation d'Andrew Albicy puis avec le but de Lheno Khatinov à peine dix minutes plus tard. En infériorité numérique, la tête un peu sous l'eau et avec l'obligation de marquer encore deux fois, tout semble perdu pour les Runners, d'autant qu'à cinq minutes du terme, Thorgan Hazard porte le score à 3-1 pour son équipe. Il ne peut plus rien arriver aux Vendéens, pense-t-on, mais c'est avant le show Alan Roura qui réduit le score dans la foulée, plaçant alors son équipe à un but des tirs-au-but et redonnant l'espoir aux siens, avant une frappe rageuse au bout du bout du temps additionnel qui finit dans le but vendéen, plonge le stade dans le désarroi, et envoie les deux équipes se départager à la roulette des tirs-au-but (d'autant plus roulette qu'aucune des équipes ne m'a envoyé d'ordres de tirs-au-but...)...
Dans cette épreuve, les deux équipes n'assurent pas vraiment (même s'il faut noter le bon comportement des gardiens) puisque seuls trois sont marqués sur les dix au total, les cinq derniers étant intégralement manqués. A ce petit jeu, les Runners, qui avaient débuté la séance, l'emporte sur le score étriqué de 1-2 aux tirs-au-but et retrouvent une nouvelle fois la demi-finale, un peu contre le cours du jeu, laissant des Vendéens amers se demandant encore comment ils ont pu laisser échapper une qualification qu'ils tenaient pourtant fermement à cinq minutes de la fin.
tab 1 2 3 4 5
Elit Runners IF X   X    
Stade Vendéen   X      
Score cumulé : Stade Vendéen 6-6 Elit Runners IF (TAB : 1-2)
Oboro (GrB)  3-2  Tunisie (GrA)
Joakim Noah (2)
Serge Fefeme (21)
Cri de Guerre (49)
Blaise Pascal (43)
Harry Buteur (50)

   
   
   
La Tunisie continue sa fabuleuse saison en coupes puisque après avoir atteint les demi-finales de la CSC (dont ils sont les derniers représentants AWL), ils se qualifient pour les demi-finales de la Coupe AWL.
Pourtant, malgré la victoire 3-1 à l'aller, tout ne s'est pas passé très facilement pour les visiteurs. Cueillis à froid par Joakim Noah dès la deuxième minute, poignardés par Serge Fefeme au bout de vingt minutes dans un début de match qui n'était pas sans rappeler un Arsenal-Rennes récent, ils voient alors Oboro reprendre la qualification en main d'autant que les Japonais sont euphoriques en début de rencontre.
Mais à l'inverse d'un Rennes résigné, la Tunisie réduit la marque avant la pause sur un plat du pied au point de penalty de Blaise Pascal. Les deux équipes retournent au vestiaire sur le score de 2-1 qui à ce moment qualifie la Tunisie.
Au retour de ceux-ci, Cri de Guerre marque pour les locaux et les deux équipes sont à égalité sur le score de 3-1 partout. Le suspense semble à son comble mais sur le réengagement, Harry Buteur réduit la marque pour la Tunisie, obligeant désormais Oboro à marquer deux fois pour se qualifier... A priori pas infaisable pour une équipe ayant déjà marqué trois fois et à qui il reste près de quarante minutes pour faire le job, mais ce but semble avoir abattu les locaux qui bafouillent leur football, permettant à la Tunisie de gérer tranquillement et prudemment son avantage. La fin de rencontre est d'un point de vue qualitatif à l'exact opposée de la première période et rien ne sera plus marqué. La Tunisie, à la peine dans le groupe A, arrive donc en demi-finale en ayant sorti deux des trois cadors du groupe B. Pas mal !
Score cumulé : Oboro 4-5 Tunisie
The Indians (GrB)  0-1  RWD Molenbeek (GrB)
  Dries Mertens (31sp)
Antoine Diot (75)
Ted Laparty (82)
Joey Issofora (85)
 
   
  Eden Hazard (44, 1M)
Les Indiens tiennent leur exploit. Si les joueurs et le coach ont bien compris que le résultat de l'aller était un peu miraculeux, tout le monde côté indien a décidé de jouer crânement au retour la chance qui leur a été donnée par ce résultat. A l'arrivée, Molenbeek est muselé dans son jeu et s'en sort par un penalty à la demi-heure de jeu qui lui permet de revenir dans le match. Mais les Indiens tiendront bon et se procureront même pas mal d'occasions d'égaliser, ce que pour le coup ils auraient mérité de faire.
Qu'importe, malgré la défaite devant son public, les Indiens atteignent les demi-finales, une immense éclaircie dans cette saison difficile même si en championnat l'équipe retrouve aussi des couleurs et peut prétendre à la D1, ce qui était inenvisageable il y a un mois.
Pour Molenbeek, c'est clairement une contre-performance, mais l'équipe a encore un objectif de taille à jouer : le titre en championnat, rien de moins.
Score cumulé : The Indians 2-2 RWD Molenbeek (extérieur : 2-1)
Ripailleurs du Lac (GrB)  5-4  FC Nains de Jardin (GrA)
Georges Bereta (2,83)
Charles Otofrez (10)
Simon Strueux (50,65)

Julien Chouineur (21)
Dormeur (51)
Robert Baratheon (58)
Prof (69)
   
   
   
Quel match ! Dans une saison qui après des débuts prometteurs est en train de tourner en eau de boudin pour les Ripailleurs, ceux-ci se refont une santé en se hissant en demi-finales de la Coupe pour leur deuxième année d'existence seulement.
Et pourtant, après le 1-1 de l'aller, rien n'était encore fait même si les locaux étaient qualifiés au début du match. Au bout de dix minutes néanmoins, les Ripailleurs euphoriques comme jamais menaient 2-0 et semblaient se diriger vers une qualification aisée. Néanmoins le but de Chouineur calmait les ardeurs locales puisque les Nains n'étaient alors plus qu'à un but de la qualification. A la pause, le score n'avait pas bougé et était donc de 2-1.
Au retour des vestiaires, l'euphorie des locaux faisant suite au but du 3-1 de Simon Strueux était passablement douchée par la réponse apportée par Dormeur et Robert Baratheon qui en moins de dix minutes ramenaient le score à 3-3 et permettaient aux visiteurs d'être alors qualifiés aux buts à l'extérieur. Strueux réalisait alors le doublé et redonnait la qualification aux siens qui menaient alors 4-3 mais c'était sans compter sur Prof qui égalisait une nouvelle fois peu de temps après et remettaient les Nains en position de qualifiés.
La tension était alors palpable, le suspense insoutenable. Et à sept minutes du terme, Bereta faisait exulter le stade en marquant le cinquième but synonyme de qualification, but suivi de sept minutes de souffrance, de peur, de stress... avant la libération finale pour un public en délire.
Les Ripailleurs du Lac sont en demi-finales de la Coupe. Vous y croyez vous ? En tout cas, certains supporters se disent qu'après avoir vu ça, ils peuvent mourir tranquille... le plus tard possible, bien sûr...
Score cumulé : Ripailleurs du Lac 6-5 FC Nains de Jardin