Demi-finales retour

Ça risque de devenir lassant à la longue et ça fait quand même tiquer au niveau des tirages (intégraux) en particulier des demi-finales, toujours est-il que la finale de la Coupe opposera pour la quatrième fois en six saisons l'Elit Runners au Stade Uzellois. Si les premiers n'ont jamais tremblé, on ne peut en dire autant des seconds...

Oboro (D1)  3-2  Elit Runners IF (D1)
Albert Mudas (39,61)
Hober Mallow (42)
Armel Le Cleac'h (24)
Theon Greyjoy (48)
   
Hober Mallow (76)
 
   
Après le 3-0 de l'aller, l'Elit Runners IF se met à l'abri en ouvrant le score au bout de vingt-quatre minutes de jeu, obligeant son adversaire à marquer cinq fois pour se qualifier. Néanmoins, Oboro marque deux fois avant la pause et rejoint les vestiaires en menant 2-1.
S'il y a eu de l'espoir, il part bien vite dès le début de la seconde période quand Théon Greyjoy égalise de la tête. Et si Oboro reprend l'avantage à l'heure de jeu, il lui reste trois buts à marquer... Et c'est beaucoup trop pour une équipe qui est dominée et qui au vu de la physionomie du match se satisfera d'offrir une victoire à son public pour tirer sa révérence dans la compétition, là où elle aurait pu subir un autre défaite après celle de l'aller.
Les Runners vont en finale pour la troisième fois de suite, la cinquième fois en six saisons et la sixième fois en huit. Impressionnant.
Score cumulé : Oboro 3-5 Elit Runners IF
Stade Uzellois (D1)  3-3  RWD Molenbeek (D2)
Thomas Toumarquet (40)
Ronaldo Da Costa (66)
Parvati Patil (86)
Michy Batshuayi (27)
Dries Mertens (35)
Eden Hazard (68)
Thomas Toumarquet (18)
Clément Ader (59)
Laurisa Landre (62)
Radja Nainggolan (81)


   
  Vincent Kompany (46, 3M)
Quel match, mais quel match et quel suspense ! Auteurs d'un 5-5 à l'aller, les deux équipes ne peuvent se départager au retour, si ce n'est au but à l'extérieur... au grand dam des Belges qui tenaient leur exploit à quatre minutes du terme.
Pour un arbitre, ce genre de match est enthousiasmant à arbitrer, quand on voit la motivation mis par les joueurs, les tactiques, etc.. Et puis quand on suit le minute par minute, je ne vous dis pas...
Car c'est Molenbeek qui prend le jeu à son compte en début de rencontre et c'est assez logiquement que les Belges ouvrent le score et doublent même la mise à dix minutes de la pause. Les Uzellois reviennent toutefois à 1-2 à cinq minutes de la mi-temps mais lorsque celle-ci est atteinte, ce sont les pensionnaires de D2 qui tiennent leur qualification.
La seconde période, endiablée, prend plus de vingt minutes à voir un but, surtout celui de Ronaldo Da Costa qui égalise pour les locaux et leur redonne la qualification aux buts à l'extérieur. Mais la joie est de courte durée puisque Molenbeek reprend l'avantage dans la foulée par Eden Hazard. Uzelles pousse, pousse, et à quatre minutes de la fin, Parvati Patil contrôle la balle et trompe Thibault Courtois pour l'égalisation uzelloise et la qualification du tenant du titre. Molenbeek a encore une dernière occasion à la dernière seconde mais la tête d'Origi rase la barre transversale... du mauvais côté (ou du bon, si l'on est uzellois).
C'est sur cette action que s'arrête le match avec la qualification épique du Stade Uzellois aux buts à l'extérieur pour en avoir encaissé "que" trois à domicile. Pas banal. Pour Molenbeek, il va falloir digérer la déception pour tenter la montée en D1 la saison prochaine. Avec cette équipe, il y a moyen d'y arriver. Le Stade Uzellois, lui, se qualifie pour sa quatrième finale en six saisons, toutes les quatre contre l'Elit Runners.
Score cumulé : Stade Uzellois 8-8 RWD Molenbeek (extérieur : 5-3)