Quarts de finale aller

Trois confrontations semblaient déséquilibrées et si les scores ne sont au final pas si larges que ça (un nul, une défaite d'un but, une défaite de deux), l'issue au retour ne fait pratiquement plus trop de doute non plus. La surprise est venue de la confrontation que l'on imaginait la plus serrée et qui finalement, avec les trois buts d'avance pour les visiteurs, semble avoir aussi son destin scellé.
A l'arrivée, on aura eu quatre matchs pour des écarts de zéro, un, deux et trois buts et quatre demi-finalistes pratiquement déjà connus dès la fin des matchs aller. A moins que...

Troubadours du Ch. (D1)  0-0  Stade Uzellois (D1)
   
   
   
   
Une statue pour Vincent Marlène, le portier troubadour. Les locaux, extrêmement affaiblis par deux absences majeures dues à un jeu légèrement viril contre Bellecroix, se sont fait pratiquement marcher dessus par des Uzellois conquérants.
Mais seul Super Marlène avait décidé de sauver le monde les Troubadours du Chaos et pour cela il a revêtu sa cape de super-héros et il a tout simplement tout arrêté.
Pas sûr qu'en définitive cela permette aux locaux de se qualifier car il conviendra juste pour le Stade Uzellois de l'emporter au retour où il sera largement favori (et ça finira peut-être par rentrer) mais les Troubadours peuvent encore y croire grâce à leur gardien.
Ch'ti Tim (D2)  1-2  Elit Runners IF (D1)
Joe Dassin (71)
Lars Södergård (54,90)
   
   
   
Les Chtis réalisent une très bonne saison en division 2. Mais l'obstacle qui se présente aujourd'hui semble insurmontable, d'autant qu'ils doivent déplorer un joueur absent. Et sur le jeu, l'obstacle a réellement été insurmontable.
Car seule une maladresse incroyable des Runners (couplée à une excellente prestation de la sublime Cléopâtre Darleux dans les cages chties) a empêché les visiteurs d'ouvrir le score pendant plus d'une mi-temps, ce qui sera finalement chose faite par Lars Södergård en début de seconde période. Mais les Chtis vont se montrer opiniâtres et vont réussir l'exploit d'égaliser par l'intermédiaire de Joe Dassin lors de l'une de leurs rares occasions. Les locaux vont réussir à tenir l'exploit du nul jusqu'à la dernière seconde où Södergård réalise le doublé après un cafouillage dans la surface, offrant (cruellement pour les Chtis) une victoire aux siens, victoire toutefois largement méritée.
A priori, le retour ne devrait être qu'une formalité pour les Runners.
Oboro (D1)  2-0  Baldur's Team (D2)
Cri de Guerre (42,56)
 
   
   
   
La Baldur's Team s'incline logiquement chez le vice-leader du championnat de D1. Si l'écart est relativement modeste au final, les visiteurs, en-dehors des engagements, n'ont par contre jamais pénétré dans la moitié de terrain adverse avec le ballon.
A moins d'un tremblement de terre, le match retour ne devrait pas être trop compliqué pour Oboro.
Stade Vendéen (D1)  4-7  RWD Molenbeek (D2)
Emeric Dudouit (39)
Paul Meilhat (56,57)
Perrin Babarit (58)
Michy Batshuayi (1,75)
Willy Vietor (17,37)
Divock Origi (28,71,76)
Bertrand Gille (24)
 
  Divock Origi (79)
   
Match incroyable et grosse surprise avec la défaite du Stade Vendéen sur ses terres face à Molenbeek. Alors, certes, les Belges cartonnent en division 2 et ont sans doute un effectif digne de la D1, oui le dispositif tactique des locaux était plutôt douteux... Mais sachant que les Vendéens sont les nouveaux leaders tandis que Molenbeek reste sur deux contre-performances en championnat qui lui ont valu de perdre la place de leader, on ne s'attendait pas à voir les locaux, même privés de deux joueurs, se faire battre de cette façon.
D'autant que le match peut se résumer en trois phases : trente-sept minutes de folie de Molenbeek qui marche sur son adversaire pour mener 0-4, un retour prodigieux des locaux pour revenir à 4-4 en vingt minutes qui laisse entrevoir le succès des Vendéens puis le nouvel effondrement avec trois nouveaux buts encaissés en six minutes à l'entrée du dernier quart d'heure. Et heureusement sans doute pour les locaux qu'Origi, après son triplé, se fasse bêtement expulser sinon l'addition aurait peut-être finalement été plus salée.
A moins d'un nouveau score fleuve au retour, les Vendéens devront s'imposer d'au moins quatre buts en Belgique pour renverser la vapeur, ce qui semble fortement compromis. Après l'élimination au premier tour de la CIL, cela ne semble pas être l'année des Vendéens pour les Coupes (pour le championnat, par contre, qui sait...). Sauf incroyable retournement de situation, Molenbeek est donc déjà en demi-finale.