Finale

A la surprise générale, le Stade Uzellois empêche l'Elit Runners de réaliser le doublé coupe-championnat à l'issue d'un match remarquable et remporte ainsi sa deuxième Coupe.

Stade : AWL Stadion
Stade Uzellois (D1)  3-1  Elit Runners IF (D1)
Ronaldo Da Costa (22,81)
Lors Avakim (44)
Theon Greyjoy (10)

Lors Avakim (10)
Leo Iniesta (73)
Michel Mabel (90)
 
   
  Paavo Kotila (35, 2M)
René Descartes (59, 3M)
Les Runners, fraîchement titrés en championnat, ayant repris leur bien aux Uzellois lauréats du championnat l'an passé, affrontent ces mêmes Uzellois pour tentere de remporter un deuxième doublé coupe-championnat comme il y a trois saisons. Les Uzellois, ayant perdu au bénéfice des Runners le titre de champion qu'ils avaient obtenu aux dépends des... Runners, tentent de se consoler en prenant aux Runners la Coupe qui leur appartient. Bref, ces deux équipes trustent les titres depuis quelques années en AWL. D'un point de vue CILien, tout est déjà joué : déjà titré en championnat, les Runners iront en C1 tandis que le Stade Uzellois, même perdant, ira en C2. Seul le trophée motivera les deux équipes, ce qui est une raison déjà plus que suffisante pour vouloir l'emporter.

Le début de rencontre est en faveur des Runners qui concrétisent leur domination par un but de Theon Greyjoy au bout de dix minutes. Les Suédois mènent 1-0 et sont alors parfatement lancés dans leur objectif de doublé. Néanmoins, au lieu d'enfoncer le clou, les nouveaux champions temporisent et après un petit quart d'heure - peu passionnant, il faut l'admettre - Ronaldo Da Costa égalise pour le Stade Uzellois. Au quart de la rencontre, le score est de 1-1 et tout reste à faire.

Ce but donne confiance aux Uzellois qui prennent la maîtrise du jeu et endorment des Runners un peu amorphes, sauf quand ils sont réveillés par l'agressivité parfois un peu limite de leur adversaire. Néanmoins, le score ne bouge pas et on approche de la mi-temps qu'on pense atteindre sur un score de parité quand, sur une dernière action, Lors Avakim reprend à bout portant un ballon repoussé par Thomas Ruyant, le portier runner. Surprise à l'AWL Stadion : les Uzellois mènent 2-1 à la pause.

On s'attend donc à voir la bande à Cédric démarrer la seconde période tambour battant mais il n'en est rien. Un faux rythme s'installe, faux rythme dans lequel s'empêtrent les Runners alors qu'il convient bien aux Uzellois. L'heure de jeu est atteinte et le score ne bouge pas, tout comme René Descartes, évacué sur civière après un nouveau mauvais coup uzellois sans doute jugé avec un peu trop d'indulgence de la part de l'arbitre.

A vingt minutes du terme, les Runners semblent réaliser que s'ils veulent gagner la Coupe, il va falloir penser à aller au moins égaliser. Paradoxalement, cela rend le Stade Uzellois plus dangereux qu'il ne l'a été en seconde période en offrant des opportunités de contre. Néanmoins, les Runners obtiennent les occasions les plus dangereuses, à l'image de la tête de Balthazar Arridimentia magnifiquement sortie par Jean Nenkèspazun.

On retrouve les deux acteurs à dix minutes de la fin. Sur un énième corner, tiré par Hannes Hedvall, Balthazar Arridimentia prend une impulsion Michael-Jordanesque et catapulte de la tête la balle vers le but... Alors que tout le monde la voit perforer le petit filet, le gardien uzellois réalise une parade miraculeuse du bout des doigts. Le ballon se dirige vers la ligne mais est dégagé en catastrophe par la défense. La balle arrive alors sur Michel Mabel qui d'une feinte provoque un tour de rein à Prospère Youplaboum et part en contre. Arrivant face à Thomas Ruyant, il décale le ballon sur Ronaldo Da Costa qui n'a plus qu'à marquer dans le but vide.

C'est alors le délire dans les tribunes côté uzellois puisque leur équipe a fait le break et mène maintenant 3-1. Sur l'engagement, les Runners sont à deux doigts de revenir mais Arridimentia s'interpose une nouvelle fois. Sonnés par le but encaissé et par leur nouvelle occasion de revenir non convertie, les Suédois, sans doute éprouvés par une longue saison, baissent complètement les bras. Les Uzellois n'ont alors aucun mal à gérer la fin de rencontre et de conserver l'avantage, moyennant un nouveau carton jaune pour Michel Mabel.

Le coup de sifflet final libère les deux équipes et surtout les Uzellois qui peuvent exulter : ils ont réussi leur pari de faire chuter les Runners et au vu du match, ce n'est pas scandaleux. Malgré des résultats en demi-teinte, le Stade Uzellois réussit finalement sa saison avec ce trophée. Comme en saison 13, il empêche les Runners de réaliser le doublé en s'imposant 3-1 en finale de la Coupe, toujours comme en saison 13. Les Runners, eux, ne réussissent pas à obtenir leur deuxième doublé, ce qui montre combien il est extrêmement difficile, même avec le meilleur effectif, de tout gagner... Mais une fois la légitime déception passée, ils pourront néanmoins être fiers d'être systématiquement placés dans les championnat et en demi-finale ou en finale des différentes Coupes disputées depuis sept ans, quand ils ne gagnent pas les épreuves !