Quarts de finale retour

Toutes les équipes à domicile passent, ce qui signifie la fin de l'aventure pour les équipes de D2 et incidemment un retournement de situation plus ou moins attendu pour les trois équipes qui avaient perdu à l'extérieur à l'aller.
A l'arrivée, il y a donc pas de surprise : tous les favoris sont passés.

Elit Runners IF (D1)  4-2  Stade Vendéen (D1)
René Descartes (13)
R. Daneel Olivaw (45)
Hannes Hedvall (51,62)
Andrew Albicy (43)
Emeric Dudouit (72)

   
   
   
Les Runners renversent le Stade Vendéen.
Après un début de match à sens unique, les Runners ouvrent le score au quart d'heure de jeu, remettant les deux équipes à égalité sur l'ensemble des deux matchs. La domination des locaux est totale et on attend le deuxième but... Sauf que ce sont les Vendéens qui sur une de leurs rares opportunités égalisent avant la pause, obligeant les locaux et tenants du titre à désormais marquer deux fois pour se qualifier face aux finalistes malheureux de la précédente édition. Mais alors que le score aurait pu rester de parité à la mi-temps, Olivaw redonne l'avantage à son équipe juste avant le coup de sifflet de l'arbitre renvoyant les deux équipes aux vestiaires.
En début de seconde période, l'éternel Hedvall marque à son tour, qualifiant pour la première fois son équipe dans cette double confrontation. Les Runners marchent alors sur l'eau et portent le score à 4-1 peu avant l'heure de jeu. On ne voit alors pas ce qui peut empêcher les locaux de se qualifier.
Néanmoins, un grain de sable nommé Dudouit enraye la machine coursière quand l'attaquant vendéen ramène le score à 4-2. Les visiteurs sont alors à un but de la qualification. Les Runners tenteront alors bien de reprendre le large pour s'éviter des sueurs froides, ils les connaîtront quand même, sans incidence néanmoins, au grand dam du Stade Vendéen qui a approché l'exploit de sortir les Runners mais qui s'incline sur le même score cumulé que le score de la dernière finale entre les deux équipes.
Hélas pour eux, ce seront bien les locaux qui retrouveront les demi-finale pour la huitième fois consécutive (!) et la douzième fois en dix-sept éditions.
Score cumulé : Elit Runners IF 4-3 Stade Vendéen
The Indians (D1)  0-0  Tunisie (D1)
   
   
   
   
Il ne s'est pas passé grand-chose dans cette rencontre, le score du match aller ayant très certainement plombé le suspense. Néanmoins, si la Tunisie a globalement dominé les débats et aurait pu repartir avec la victoire sans que ce soit un scandale, les Indiens ont fait ce qu'il a fallu pour conserver le résultat acquis à l'aller.
Il s'agit de la deuxième qualification des Indiens en demi-finale en treize participations : la première datait de la saison 12, quand l'équipe avait perdu en finale contre... la Baldur's Team.
Score cumulé : The Indians 5-3 Tunisie
Stade Uzellois (D1)  2-0  RWD Molenbeek (D2)
Lors Avakim (33)
Samir Fabregas (79)
 
  Eden Hazard (64)
Divock Origi (81)
  Charette de la Contrie (82)
   
Le couperet n'est pas passé loin pour le Stade Uzellois. Molenbeek est venu jouer crânement sa chance, qu'il a confiée à son gardien Thibault Courtois, et était à dix minutes de réussir l'exploit de l'année. Alors, certes, vu le hold-up de l'aller et considérant le rapport de force du retour, voir le Stade Uzellois ne pas remonter le 3-1 du match aller aurait été à classer dans les plus gros casses de l'histoire, mais tout de même...
Les Uzellois ont dû attendre plus d'une demi-heure pour ouvrir le score et le dernier quart d'heure pour marquer le but de la qualification en ayant auparavant raté un penalty...
En fin de rencontre, Molenbeek craque et Charette de la Contrie, fort de ses habitudes vendéennes rugueuses J, est exclu, mettant fin aux derniers espoirs des Belges.
Le Stade Uzellois passe et c'était attendu. Mais Molenbeek sort la tête haute de cette double confrontation.
Score cumulé : Stade Uzellois 3-3 RWD Molenbeek (extérieur : 1-0)
FC Nains de Jardin (D1)  3-1  Funk Unit (D2)
Julien Chouineur (9)
Stéphane Stoecklin (28)
Matew Sbovata (90)
Alfonso Conquertini (21)


Prem Paalver (74)
 
   
   
Le FC Nains de Jardin arrache une qualification devenue improbable en convertissant un coup-franc synonyme de dernière action de la partie. Dans cette rencontre acharnée entre deux équipes proches, la décision s'est faite sur un coup du sort au bout de la soirée.
Julien Chouineur ouvre le score en début de partie et remet ainsi les deux équipes à égalité parfaite sur l'ensemble des deux rencontres. Mais le but d'Alfonso Conquertini un petit quart d'heure plus tard redonne la qualification au Funk Unit et oblige les Nains à marquer deux fois. La moitié du chemin est parcourue quand Stéphane Stoecklin à la suite d'un une-deux avec Louis Capet fusille Daouda Karaboue de près (et du pied, pour le coup). On joue depuis une demi-heure et le suspense est à son comble.
Et le score n'évolue pas pendant une heure, une heure de globale domination naine entrecoupée de contre-attaques funkistes manquant de faire mouche et de tuer tout espoir local. Le Funk Unit est à deux doigts de retrouver les demi-finales comme l'an dernier, demi-finales qu'ils n'avaient d'ailleurs perdues qu'aux tirs-au-but. Et puis, il y a cette dernière attaque, Tony Parker est crocheté par Ibrahim Owitsch à l'entrée de la surface. Matew Sbovata, au coup franc, voit son tir légèrement dévié par René Gossier dans le mur et le ballon va mourir dans les filets hors de portée de Karaboué...
C'est le délire dans le stade d'autant que l'arbitre siffle la fin du match au coup d'envoi suivant, plongeant le Funk Unit dans la consternation.
Ça ne consolera peut-être les visiteurs, mais ce match montre que le Funk Unit a le niveau pour évoluer en D1. Les Nains, eux, retrouvent les demi-finales de la Coupe pour la première fois depuis douze ans : à l'époque, en saison 06, ils avaient remporté la compétition.
Score cumulé : FC Nains de Jardin 3-2 Funk Unit