Finale CVC

Comme prévu, le Stade Uzellois est venu à bout de mes (trop) tendres kibusiens. La victoire est nette et sans bavure et le Stade Uzellois conserve son titre.

Coupe des Vainqueurs de Coupes
Stade Uzellois  5-2  Stade Kibusien AC (LPFC)
Alphonse Laveran (12)
Maciej Rybus (14)
Gérard Remenvusa (41,80)
Thomas Toumarquet (43)
Buts encaissés :
    38 47
   
   
   
Entre le Stade Uzellois, presque champion AWL et le Stade Kibusien AC, vainqueur surprise de la Coupe LPFC une nouvelle fois mais relégué en D2, l'issue ne fait guère de doute.

Mais le Stade Kibusien est venu jouer crânement sa chance. Et c'est même lui qui obtient les deux premières grosses occasions de la rencontre dans les dix premières minutes, semant la panique dans les rangs uzellois. Mais les AWLiens se rebiffent et sur leur première occasion dangereuse, la tête de Magnus finit sur la transversale d'Arthur Sylvester...

Premier avertissement sans frais, il n'y en aura pas d'autre. Alphonse Laveran reprend du plat du pied un tir mal repoussé par Sylvester et c'est l'ouverture du score par le Stade Uzellois. Sur l'engagement, le Stade Kibusien tente un tir de loin mais le gardien uzellois peut dégager le ballon. Celui-ci est anodin mais Joseph Tinbane et Gendarme croient chacun que l'autre va l'attraper. Finalement, Maciej Rybus récupère le ballon et vient fusiller Sylvester à bout portant.

2-0 avant le quart d'heure de jeu, le SKAC est sonné et fait des fautes d'amateurs... C'est simple, sur les deux buts, on avait l'impression de voir Tahiti face à l'Espagne en Coupe des Confédérations l'an passé.

Mais les Kibusiens ont du cœur et se reprennent. Ils campent alors dans le camp uzellois, inquiétant à plusieurs reprises Jean Nenkèspazun. Les Uzellois fonctionnent par contre, mais ceux-ci ne sont pas trop tranchants. A un peu plus de cinq minutes de la pause, William Barris est servi en profondeur à la limite du hors-jeu et vient battre le portier uzellois : 2-1 pour le Stade Uzellois ! Tout est relancé.

Avec ce but, les Skaciens attendent tranquillement la pause et se déconcentrent complètement. Gérard Remenvusa qui n'est pas attaqué tire à ras de terre et envoie la balle dans le petit filet : 3-1 !!! Sur l'engagement, Barris manque de réduire le score en envoyant la balle sur la barre. Sur le contre, Toumarquet se présente devant Sylvester et le crucifie : ça fait 4-1 quand la pause est sifflée et le SKAC a déjà pratiquement perdu sa finale pour n'avoir pas su rester concentré quand il le fallait.

Au retour des vestiaires, les LPFCiens jouent leur va-tout. Chuck Rittersdorf réalise le une-deux avec Douglas Quaid et fusille Nenkèspazun à bout portant : 4-2 dès la reprise de la mi-temps.

Et cette fois, le SKAC ne commet pas les mêmes erreurs qu'en première période. Ils pressent alors et obligent le portier uzellois à quelques arrêts de grande classe. Le match pourrait basculer. Hélas, le SKAC n'arrive pas à exploiter les occasions qu'il se procure et manque plusieurs fois de se faire prendre en contre.

Au niveau des intentions, il n'y a néanmoins plus que les Skaciens sur le terrain. Hélas, le temps tourne et il y a toujours un pied, une main (du gardien, bien sûr), une tête pour détourner un ballon chaud. Et ce qui arrive souvent dans ce genre de cas se produit là : sur un contre bien exploité, Gérard Remenvusa se présente se présente devant Arthur Silvester, le dribble, et envoie la balle au fond des filets...

5-2 à dix minutes du terme, le SKAC ne reviendra pas... Malgré quelques tentatives pour réduire le score de la part des LPFCiens, les joueurs jouent au ralenti. Tout le monde a bien compris que le match est joué.

L'arbitre siffle donc la fin de la rencontre sur ce score. Bravo au Stade Uzellois qui a su éliminer les meilleures équipes pour s'offrir une finale sans doute plus simple que les tours précédents. Le SKAC, arrivé en finale à la faveur de tirages au sort plutôt cléments, s'incline logiquement, mais aura fait honneur à son statut de finaliste.