Demis-finales retour

Pas de surprise, les deux gros mangent les deux plus petits, non sans mal ceci dit car ceux-ci se sont bien défendus.
Runners et Uzellois auront donc bien leur explication dans une finale qui sera la même que l'an dernier, une première dans l'histoire de l'AWL.

Oboro (D1)  3-6  Stade Uzellois (D1)
Abdou Sissoko (16)
Gerard Nijboer (33)
Marcin Wasilewski (50)

Leo Iniesta (15,26,87)
Ronaldo Da Costa (27)
Maciej Rybus (45)
Carolus Magnus (88)
   
   
   
Oboro a tenté, Oboro s'est bien battu mais Oboro a cédé et a subi sa deuxième élimination en deux semaines.

La situation est claire pour les locaux : il faut gagner et c'est tout car à moins que le score ne monte trop haut, avec le 4-3 de l'aller, une victoire d'un but suffirait.

Mais le Stade Uzellois, lui, veut se mettre à l'abri et après une qualification beaucoup plus facile que prévue pour la finale de CIL, il veut l'agrémenter d'une finale de Coupe AWL. C'est pour cela que malgré le maigre avantage de l'aller, les visiteurs commencent le match tambour battant. Et après quelques alertes, Leo Iniesta donne l'avantage à son équipe à l'heure de jeu : 0-1.

Oboro doit marquer deux fois mais sur l'engagement, Abdou Sissoko depuis le rond central lobe Jean Nenkèspazun imprudemment avancé : 1-1 !!!! Retour à la case départ. Oboro se montre alors plus incisif mais s'expose aux contre uzellois très tranchants. Et ce qui devait arriver arriva : Leo Iniesta réalise le doublé en lobant Masako la Taciturne venue à sa rencontre.

Les Japonais sont groggy au point de cafouiller leur remise en jeu : la balle, récupérée par l'adversaire, passe de joueurs en joueurs jusqu'à ce que Ronaldo Da Costa fusille une nouvelle fois Masako : 1-3 alors qu'on n'a pas atteint la demi-heure de jeu, la messe semble dite.

Il faut reconnaître une qualité à Oboro : ne jamais renoncer. C'est pourquoi, alors qu'on les pensait au fond du trou, Gérard Nijboer réduit la marque : 2-3. Le score n'évolue pas malgré quelques offensives locale jusqu'à la mi-temps... croit-on puisque juste avant le coup de sifflet marquant la fin de la première période, Maciej Rybus tue les derniers espoirs japonais en marquant le quatrième but de son équipe.

A la pause, le score est de 2-4, ce qui oblige Oboro a marquer quatre buts de plus que son adversaire en seconde période... Tâche vraisemblablement insurmontable.

Ça n'empêche pas Oboro de revenir à 3-4 dès le retour des vestiaires. Un soupçon d'espoir, mais un soupçon seulement. Car le Stade Uzellois domine désormais complètement son adversaire. Et si les locaux sont héroïques en empêchant le score d'évoluer, le temps passe néanmoins en faveur du Stade Uzellois.

On entre dans les cinq dernières minutes et le score est de 3-4. Plus aucun espoir donc pour Oboro qui finit par s'écrouler en encaissant deux nouveaux buts.

Les Uzellois l'emportent donc 3-6 et se qualifient pour leur deuxième finale consécutive durant laquelle ils iront défendre leur titre pour essayer d'être la deuxième équipe depuis les Nains il y a dix ans à conserver leur titre.

Score cumulé : Oboro 6-10 Stade Uzellois
Elit Runners IF (D1)  2-0  Lords of Destruction (D1)
Rouget De Lisle (79)
Prospère Youplaboum (83)
 
  Sébastien Chabal
Über Baal
Frost Nova
Louis Neel
Über Tristram
   
   
Pas de surprise dans le résultat final, une petite surprise dans la petite ampleur du score.

A priori, le match de ce soir ressemble à David contre Goliath et dans la vie de tous les jours, il est rare que ce soit David qui gagne. Les Runners, vainqueurs 2-3 à l'aller, sont tellement favoris qu'on se demande même si ça vaut le coup de jouer le match. Mais en face, il y a une équipe des Lords qui ne veut pas mourir et si elle le doit, elle veut le faire dignement, décidée à tenter sa chance malgré deux indisponibles. Ça mérite un vrai coup de chapeau.

Néanmoins, dès le début du match, on assiste bien à une mainmise des Runners sur la rencontre. Les Lords sont confinés en défense et souffrent pour ne pas encaisser de but. L'équipe fait néanmoins preuve d'une grande solidarité autour d'Oleksandr Rybka, le portier des visiteurs. Celui-ci ce distingue par des arrêts de grande classe, sauvant deux buts pratiquement tout faits.

Les minutes passent et le score reste de 0-0 mais les Runners ne se relâchent pas. Au contraire, ils intensifient leurs efforts face à des Lords prêts à craquer mais qui ne craquent toujours pas, presque miraculeusement. La pause est sifflée sur le score de 0-0, presque une victoire pour les Lords même s'il faut gagner de deux buts pour se qualifier. Néanmoins, sans la moindre occasion obtenue en première période, l'espoir reste mince.

En seconde période, les Runners semblent vouloir passer la vitesse supérieure mais finalement relâchent un peu leur étreinte. Après tout, la qualification est entre leurs mains. Les Lords commencent à tenter de s'approcher le but adverse, mais aucune action n'inquiète Alan Stivell qui passe une soirée tranquille.

Les minutes passent et les Lords commencent à s'approcher d'un exploit même si Réné Descartes croyait bien avoir ouvert le score avant de voir sa balle repoussée par le poteau.

Il reste un peu plus de dix minutes quand Rouget de Lisle décoche une frappe tendue. Ce n'est a priori pas la balle la plus difficile qu'ait eu à gérer Rykba ce soir, mais celle-ci finit quand même au fond des filets... La fatigue a eu raison du portier lord et de son équipe qui s'incline une deuxième fois quelques minutes plus tard.

L'arbitre siffle finalement la fin du match sur ce score de 2-0 pour les Runners qui retrouveront les Uzellois en finale pour la revanche de l'an dernier, du Trophée des Champion et peut-être de la finale du championnat.

Les Lords n'ont pu opposer que leur courage et leur détermination mais s'inclinent. Toutefois, ils sortent la tête haute de la compétition. Cela les consolera-t-il en attendant d'essayer de se sauver en D1 ? Pas sûr mais ils pourront au moins être fiers de leur parcours.

Score cumulé : Elit Runners IF 5-2 Lords of Destruction