Quarts de finale retour

Il y a finalement eu du suspense dans trois rencontres et on assiste au plus gros retournement de situation de l'histoire de l'AWL en terme de coupes aller-retour.
Les deux leaders de D1 sont donc en demis (en espérant pour le spectacle qu'elles s'évitent en demi-finales) tandis que la dernière équipe de D2 disparaît.

Final Fantasy Team (D1)  1-0
(0-3 tab)
 Stade Uzellois (D1)
Pocoyo (12)
 
   
   
Scorpius (2M)
 
Le Final Fantasy peut pleurer : comme il y a deux ans, il passe tout près de l'exploit en poussant le Stade Uzellois aux tirs-au-but (il y a deux ans, c'étaient les Runners), mais s'incline encore à cet exercice.
Certains diront que ça n'est que justice tant le Stade Uzellois ne méritait sans doute pas de perdre cette rencontre (ayant touché deux fois les montants), mais devoir rendre les armes à la loterie après avoir été héroïque en défense tout en marquant aux Uzellois leur premier but encaissé dans cette compétition est forcément frustrant, d'autant plus frustrant qu'après Dora blessé dans la dernière journée de championnat, c'est au tour de Scorpius d'être indisponible pour les deux prochaines rencontres.
Le Stade Uzellois continue donc sa route et le droit de défendre son trophée en passant toutefois par un trou de souris. Il faudra veiller à être plus réaliste la prochaine fois.
Score cumulé : Final Fantasy Team 1-1 Stade Uzellois (TAB : 0-3)
tab 1 2 3 4
Stade Uzellois X X   X
Final Fantasy Team      
Oboro (D1)  0-0  Stade Vendéen (D1)
   
   
   
   
Oboro prend sa revanche sur le Stade Vendéen en éliminant la bande à Bijo de la même manière que cette dernière avait éliminé les Japonais l'an dernier en huitièmes de finale : gagner d'un but à l'extérieur, tenir le nul à domicile...
Il est d'ailleurs amusant de noter que depuis le succès d'Oboro en coupe en saison 11, toutes les qualifications et éliminations du club ont été obtenues ou concédées de la même manière : défaite d'un but et nul (ou l'inverse) et hormis la qualification contre Arcachon au tour précédent où Oboro a gagné son match sur ses terres, la victoire était toujours concédée à domicile.
Bref, qualification méritée d'Oboro car si les Vendéens étaient très diminués à l'aller, les Japonais ont réussi à empêcher leur adversaire de tirer au retour, permettant ainsi de conserver ce résultat précieux acquis à l'aller.
Oboro retrouve donc les demi-finales pour la première fois depuis leur succès il y a trois saisons. Décidément, entre la CIL et la Coupe, les locaux sont indéniablement une équipe de coupes.
Score cumulé : Oboro 1-0 Stade Vendéen
Lords of Destruction (D1)  7-2  Troubadours du Ch. (D1)
Glissado Gronaldo (7)
Über Baal (8,57)
Über Tristram (34)
Über Mephisto (58,77,87sp)
Frédéric Hue-Heffeux (49)
Christophe Miossec (68)


Sébastien Chabal

Frédéric Hue-Heffeux
Roger Moore
   
   
C'est le match de fou...
Dans les épreuves de coupe en matchs aller-retour (il s'agit de la quatrième édition selon ce format), jamais un écart de trois buts n'a été remonté et donc encore moins un écart de quatre buts, même s'il y a deux ans les Taureaux avaient failli faire l'exploit, s'imposant 5-1 au retour après avoir même mené 5-0 contre le Carpediem qui l'avait emporté 4-0 à l'aller.
Les Lords connaissent donc la tâche immense qui les attend. Ils partent pieds au plancher et commencent à rêver en marquant deux buts en moins de dix minutes : 2-0, la moitié du chemin est alors fait.
Les Troubadours sont ballottés et finissent par craquer après la demi-heure de jeu, sous un coup de boutoir d'Über Tristram. A la pause, le score est de 3-0 et le public donne de la voix.
Pourtant, ce public est douché aux retours des vestiaires puisque Frédéric Hue-Heffeux profite d'un mésentente pour tromper Oleksandr Rybka de près : 3-1, l'exploit des Lords a alors du plomb dans l'aile et il faut marquer trois fois une nouvelle fois.
Mais les Lords n'abdiquent pas et reprennent espoir en deux minutes puisque les Über, Baal et Mephisto, marquent en deux minutes : 5-1 à l'heure de jeu !
Néanmoins, les Troubadours, très opportunistes, profitent par Miossec des espaces laissés en contre pour battre Rybka d'un tir très puissant : 5-2 à vingt minutes de la fin et il faut marquer encore deux fois. Mais s'ils l'ont déjà fait à cinq reprises, ça doit être faisable, semblent se dire les locaux.
Ils continuent donc à pousser face à des Troubadours qui commencent à être à l'agonie. Mephisto profite d'une déviation de son coup franc par le mur pour prendre VIncent Marlène à contre-pieds et marquer le sixième but à moins d'un quart d'heure du terme.
C'est le délire dans le stade et les Lords continuent à pousser : un tir est boxé par Marlène, trois autres rasent les montants. Les minutes s'égrènent et l'irréparable est commis sur Gronaldo dans la surface : C'EST LE PENALTY !!!!
Mephisto porte la qualification sur ses épaules mais ne tremble pas et d'un contre-pied parfait donne la qualification à son équipe.
Les Troubadours sont anéantis et les locaux peuvent savourer leur qualification qui vient de nulle part... Cette rencontre risque de faire très mal aux Troubadours qui devront se ressaisir en CIL au risque de finir le championnat en roue libre tandis que les Lords retrouvent du baume au cœur grâce à ce succès qui va très certainement booster le moral.
Score cumulé : Lords of Destruction 7-6 Troubadours du Chaos
RWD Molenbeek (D2)  2-4  Elit Runners IF (D1)
Léon de Soissons (57)
Robert De Castella (87)


Margot Frisée (5)
Rouget De Lisle (7)
Joe Dassin (31)
Louis Bertignac (49)
   
   
   
Tout était joué à l'aller, les deux équipes se sont donc offert un match plaisant et sans calcul dans lequel les Runners ont tranquillement mené 0-4 avant de lever le pieds ce qui a permis à de valeureux Molenbeekiens de sauver l'honneur puis de donner au résultat une proportion plus honorable.
Les Runners passent tranquillement tandis que Molenbeek, pourtant très bonne équipe de D2 (puisque première), a pu mesurer le chemin qui sépare cette formation à une formation du top niveau AWLien et même très certainement CILien.
Score cumulé : RWD Molenbeek 7-14 Elit Runners IF