C'était mal embarqué, pourtant les deux clubs AWL retournent la situation. Ce fut si beau que ça a fait l'objet d'un "live" sur la ML, d'où les commentaires très fournis cette semaine. |
Coupe des Clubs Champions | |||||||||||||||||||||||
The Indians | 3-0 | Spartak Cascou (Avenula) | |||||||||||||||||||||
Angus Mac Gyver (24,78) Daniel Balavoine (25) |
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Les Indiens ont enfin vaincu le signe du même nom en mettant fin aux éliminations récurrentes et frustrantes des équipes AWL par les équipes de la ville de Cascou. Et pourtant c'était mal parti puisque le Spartak Cascou l'avait emporté 2-0 à l'aller. La mission des Indiens est donc claire : marquer trois buts sans en prendre un, avec la possibilité d'en mettre deux dans le temps réglementaire et un en prolongations (ou s'en remettre à l'aléatoire séance de tirs-au-but). Et ce, malgré deux suspendus. Pour cela, les locaux démarrent pied au plancher : les Avenulais sont pris à la gorge et ne dépassent pas souvent le milieu de terrain. Les Indiens dominent clairement le début de match. Mac Gyver, surmotivé après sa suspension, est de tous les bons coups : une passe en profondeur stoppée juste à temps par le gardien, un tir de loin qui rase le montant gauche. Les visiteurs subissent les assauts et ne sont pas loin de rompre. On jour depuis plus de vingt minutes et si les locaux dominent, le score n'a par contre toujours pas évolué. Mac Gyver marche tranquillement puis démarre subitement sa course : Sibaya qui a suivi l'appel transmet une balle en cloche derrière la défense. Légèrement excentré, Mac Gyver amortit la balle de la poitrine et décoche de volée un tir puissant qui passe sous le corps du gardien qui vient de plonger pour tenter d'intercepter le missile : c'est le BUT !!!!!!!! 1-0 pour les Indiens qui ont fait la moitié du chemin. Les Cascous encaissent le choc et ratent leur engagement. Mac Gyver récupère le ballon et lance sur le flan droit Henri Dès qui dribble son vis-à-vis pour servir en retrait Daniel Balavoine qui, du plat du pied de l'entrée de la surface, place le cuir dans le petit filet, le gardien n'ayant pas esquissé le moindre geste : 2-0 pour les Indiens !!!!!! C'est la folie dans le stade. En moins de deux minutes, les locaux ont remonté leur handicap de l'aller et il reste plus d'une heure à jouer. C'est donc une nouvelle rencontre qui commence, mais une rencontre où si but(s) il y a, Cascou n'a besoin que de tenir le nul. Finalement, la partie se crispe devant l'enjeu et l'étroitesse du score. Les Indiens continuent leur domination mais la défense serrée des visiteurs empêchent toute occasion sérieuse. La mi-temps est donc sifflée sur ce score de 2-0 qui laisse les deux équipes à égalité parfaite aux trois quarts de la double-confrontation. Mais il ne fait nulle doute que Cascou reviendra avec d'autres ambitions, étant passé complètement au travers en première période. Au retour des vestiaires, la partie redémarre mollement. L'enjeu va-t-il tuer le jeu. Non pas. En effet, les Indiens reprennent le contrôle du ballon et commencent à ressembler à l'équipe impitoyable à domicile de la saison passée, équipe qu'on a vu plutôt rarement cette année. Cascou peine de plus en plus pour faire ne serait-ce que trois passes de suite. Est-il envisageable qu'ils tiennent jusqu'à la fin d'éventuelles prolongations ou qu'ils marquent en contre. Les Indiens maîtrisent désormais totalement la rencontre mais sont bien conscients que la moindre erreur pourra se payer cash. D'ailleurs un dégagement en catastrophe des visiteurs manque de tromper Gaëtan Hussard, le portier indien, suite à un rebond capricieux du ballon. Voilà un avertissement. Les locaux accentuent donc la pression : ils sont dans un bon jour, ils s'en rendent compte et voient bien que les Avenulais ne trouvent pas de solutions. Lady Gogoal tire dans un angle impossible et il faut une parade de classe mondiale du portier cascou pour que la balle ne finisse pas dans les filets. Le temps passe et les visiteurs paraissent fatigués. Maria Sklodowska centre pour la tête de Huron : le gardien adverse arrête la balle, un défenseur dégage mollement en catastrophe. Piasecki intercepte de la poitrine aux vingt mètres et s'apprête à shooter quand il est descendu par un tacle viril. Le coup-franc est incontestable. Mac Gyver le tire : la balle est déviée par le mûr, prend le gardien à contre-pied et finit dans le but. ET C'EST LE 3-0 pour les Indiens. La joie du public est alors indescriptible et il reste moins d'un quart d'heure à jouer. Les visiteurs sortent alors de leur réserve (mais pas de celle des Indiens) pour tenter de marquer le but qui les requalifieraient. Gaëtan Hussard se doit donc d'être attentif. Mais les Indiens tiennent leur match et continuent leur domination. Les minutes passent et l'issue de la rencontre serait scellée si le portier adverse n'avait maintenu le suspense suite à deux arrêts de grande classe. Qu'importe ! L'arbitre siffle la fin de a rencontre et le stade chavire de bonheur. Les Indiens ont réalisé l'exploit et participeront à leur troisième finale de Coupe Inter-Ligues en trois ans. Après avoir échoué deux fois en finale de la CSC, connaîtront-il la consécration dans l'épreuve reine ? Score cumulé : Spartak Cascou (Avenula) 2-3 The Indians Coupe des Seconds Couteaux | Elit Runners IF |
3-1 |
Sagy AC (LPFC) |
Alexis Sánchez (26) |
Rouget De Lisle (73,75) ![]()
Buts encaissés : |
20 |
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Au terme d'un match magnifique entre deux équipes déterminées à rejoindre la finale, c'est finalement l'équipe AWL qui prend le dessus sur l'équipe LPFC qui, pour sa première participation, aura réalisé un très beau parcours. | Ce match est en somme un choc entre les équipes les plus titrées des ligues. Les Runners totalisent trois titres de champions, deux coupes, deux Trophées des champions et deux titres CILiens. Sagy, de son côté, a remporté cinq titres des champions et quatre coupes, dont trois doublés consécutifs. Défaits 1-0 à l'aller, les Runners sont condamnés à faire le jeu. C'est ce qui se passe en tout début de partie. Les locaux campent dans le camp sagéen sans toutefois se montrer très dangereux. Ce sont même plutôt les visiteurs qui se procurent la première occasion digne de ce nom par une tête de Durak Kastarskrim que Jimmy Trivette claque magistralement en corner. Les Suédois maintiennent la pression en tentant des tirs de loin mais qui n'inquiètent pas beaucoup Denis, le portier adverse. On joue depuis vingt minutes quand après avoir fait virilement récupéré le ballon, Normand Hoarau réalise un une-deux avec Morg 'N'Thorg qui laisse toute la défense runner interdite. L'attaquant sagéen se présente seul face à Jimmy Trivette, l'élimine et pousse la balle dans le but vide. BUT DE SAGY : 0-1 !!! Après le même score à l'aller, les Runners doivent désormais obligatoirement marquer trois fois pour ne pas que l'aventure CILienne ne s'arrête au stade des demis-finales comme l'an dernier. Les Runners ne semblent étonnamment pas sonnés par ce coup du sort et exercent une pression de tous les instants. Après deux arrêts notables, Denis doit s'incliner sur un tir brossé d'Alexis Sánchez. C'est l'EGALISATION des Runners un peu plus de cinq minutes plus tard. Mais le chemin est encore long pour espérer la finale. Réveillés par cette égalisation inattendue (du moins par eux), les visiteurs se ressaisissent et c'est au tour des Runners de subir. Jimmy Trivette doit s'employer devant le Drogbec et Kastarskrim pour maintenir son équipe à flots. Les Runners répondent du mieux qu'ils peuvent. Cette fin de première période est tout simplement somptueuse d'un point de vue du jeu, il ne manque que les buts pour ravir les spectateurs neutres. La pause est atteinte sur le score de 1-1. Sagy a alors un but et demi d'avance. La seconde période commence fort : Sagy a la balle du KO avant que les Runners ne manquent l'opportunité de prendre l'avantage. Les deux équipes se rendent action sur action mais l'avantage est pour Sagy qui sait que s'il marque, la messe risque bien d'être dite. Trivette et Denis montrent leur niveau en maintenant ce score de 1-1 malgré de nombreuses occasions de part et d'autres. On joue depuis plus d'une heure quand arrive LA grosse occasion des Runners. Sánchez alerte Margot Frisée d'une balle en cloche. Cette dernière devance de la tête la sortie un poil aléatoire de Denis : la balle lobe le portier et redescend doucement... pour mourir dans le filet juste derrière la transversale. Le stade y avait pourtant cru. Le temps passe, les Runners commencent sérieusement à prendre l'ascendant mais il reste toujours deux buts à marquer. Et en moins de vingt minutes, ça fait beaucoup. Mais les locaux ne se découragent pas. Frisée décoche un frappe flottante en-dehors de la surface, Denis repousse du mieux qu'il peut, et Rouget de Lisle qui a bien suivi pousse la balle dans les filets. C'EST LE BUT DU 2-1 pour les Runners et le public qui commençait à baisser les bras reprend espoir. Sagy se réveille. Kastarskrim lance Le Drogbec qui se présente à Rouget de Lisle. Le Runner intercepte le ballon et repart vers l'avant, évite un tacle de Bookworm, d'une feinte prend Kastarskrim à contre-pied, continue à avancer, élimine Normand Hoarau et en bout de course du pointu envoie une balle à ras de terre vers le but. Denis plonge mais la balle rase le bout de son gant et s'en va mourir dans ses buts. C'est le délire au KTH-Hallen puisque les Runners mènent désormais sur le score de 3-1 et pour la première fois depuis 165 minutes dans cette double-confrontation sont qualifiés. Mais il reste un quart d'heure à tenir. Et Sagy n'a plus le choix. Assez logiquement (ou pas), le match change de physionomie. Sagy campe dans le milieu de terrain adverse, les Runners sont acculés en défense et ce qu'ils réussissaient quand ils couraient après le score, ils le bafouent quand ils sont devant, comme s'ils avaient peur de perdre ce qu'ils ont eu tellement de mal à acquérir. Sagy en profite et s'approche de plus en plus du but adverse. Le Drogbec, N'Thorg et Gaia sollicitent Trivette qui réalise, une fois de plus des parades de grande classe. De Lisle, le héros du soir, a dans ses pieds la balle de qualification définitive en partant seul en contre. Il se présente devant Denis, l'élimine... mais Bookworm, revenu de nulle part, tacle la balle avant que le Runner ne parvienne à la pousser dans le but vide. Cela donne un sursis à Sagy. Kastarskrim en profite pour décocher une frappe flottante et alors qu'on se demande si Trivette va réussir à la détourner du bout des doigts, il capte carrément la balle en plein vol et rassure sa défense. Nous sommes dans les arrêts de jeu. Dernière occasion pour Sagy sur coup-franc. Denis monte. Et c'est lui qui de la tête sur le côté gauche lobe Trivette. La balle arrive se dirige sur la tête de Le Drogbec qui n'aura plus qu'à la pousser dans le but vide... mais Jean-Marie Roland intervient au dernier moment de la tête pour envoyer la balle au-dessus de sa transversale ! Le dernier corner ne sera pas joué, l'arbitre siffle la fin du match et libère les locaux. Les joueurs de Sagy sont abattus mais ils quittent la compétition la tête haute après avoir passé quatre tours et livré un dernier match remarquable. Les Runners accèdent à la finale de la CSC à laquelle ils n'étaient pas qualifiés à l'origine mais dans laquelle ils sont entrés au Tour Préliminaire en compensation de l'annulation de la CLFFU dont ils étaient le tenant. Feront-ils l'exploit du Danemark en 1992 ou celui moins moral de Milan en 2007 ? Il leur reste deux matchs pour y parvenir. Score cumulé : Sagy AC (LPFC) 2-3 Elit Runners |