Premier Tour

On n'attendait pas forcément que toutes les équipes à domicile passent même si elles avaient les faveurs des pronostics, mais la seule qui se qualifie à l'extérieur, Bellecroix, n'est vraiment pas celle que l'on attendait. Deux rencontres n'ont pas connu beaucoup de suspense, les deux autres ont été plus serrées.

FC Bassin d'Arcachon (D2)  2-1  RWD Molenbeek (D2)
Maurice (38)
Massimiliano (68)
Zvonimir Deranja (2)

   
  Zvonimir Deranja (60)
   
le FCBA est cueilli à froid dès le début de la rencontre grâce à une ouverture du score précoce de la part de Zvonimir Deranja. Le reste du match sera une grosse domination des locaux qui vont mettre à mal la défense des Belges et obliger ces derniers à évoluer principalement en contre. Les Arcachonnais égalisent en fin de première période et prennent l'avantage en milieu de deuxième mi-temps après l'exclusion de Zvonimir Deranja. Un avantage définitif puisque les anciens pensionnaires de D1 maîtrisent la fin de rencontre et se qualifient pour les huitèmes de finale de la coupe.
Burgondes Wolves (D2)  4-0  Ch'ti Tim (D2)
Fernando Menegazzo (24,78)
Henri Saivet (41)
Rafik Saifi (89)
 
   
   
   
La rencontre a été à sens unique. Les Wolves, forts de leur nul à Oboro, étaient favoris et voulaient clairement passer ce tour. Les Chtis ont tenté une manœuvre hardie, mais finalement inadaptée.
Malgré tout, le score est resté relativement étriqué assez longtemps (2-0 à la pause, 2-0 à l'entrée du dernier quart d'heure) et les arrêts de César De Bazan n'ont pas été inutiles pour éviter de voir les Chtis revenir sur leurs quelques occasions. En fin de rencontre, les Wolves corsent donc l'addition pour donner du panache à leur qualification.
Funk Unit (D2)  2-3  Bellecroix III (D2)
Harry Cobeur (60)
Phil Jevons (77)
Olivier Atton (5,45)
Claudio Beauvue (25)
   
   
   
Ça, c'est la grosse côte. Sur le papier, c'était la rencontre la plus déséquilibrée de ce tour de coupe. Un peu comme un Marseille-RP1 en 1989, pour ceux qui s'en souviennent. Peut-être que le grand retour de l'entraîneur bellicrusien ajouté à l'absence conjointe de celui du Funk Unit sont-ils pour quelque chose ? Toujours est-il qu'on avait l'impression de rêver en première période : Bellecroix qui ne touchait pas une bille jusqu'à aujourd'hui déploie un jeu réaliste et à la pause, le score est de 0-3 devant un public abasourdi.
Nul ne sait qui a passé un savon à l'équipe en seconde période, mais le Funk Unit reprend le contrôle des opérations : but à l'heure de jeu, but à l'entrée du dernier quart d'heure... Hélas pour les locaux, le but égalisateur n'arrivera pas et ce sont donc les Lorrains qui se qualifient à la surprise générale pour le tour suivant.
Stade Vendéen (D2)  3-0  Lords of Destruction (D2)
Bossis (3)
Martin Harnik (44)
Sam Beckett (58)
 
Bossis
Marius Pontmercy
   
Vince Jouss (1M)
Cristian Nasuti (2M)
Trois jours après le flamboyant 4-4 en championnat, le match a été un peu plus heurté (deux blessés) et surtout moins équilibré. Les Vendéens ne voulaient pas décevoir leur public une deuxième fois et ont très vite pris les choses en main. Bossis ouvre le score dès le début du match et Harnik double la mise juste avant la pause histoire de faire mal au moral des adversaires. Un troisième but de Beckett avant l'heure de jeu scelle définitivement l'issue du match car cette fois, les Vendéens ne se laissent pas remonter trois buts dans le dernier quart d'heure : d'ailleurs, les Lords ne s'approcheront alors plus des cages vendéennes. Ces derniers peuvent donc se consacrer à leur opération de remontée.