Demis-finales

Cette dixième édition de la coupe sera historique. En effet, à cinq reprises un club en-dehors de l'élite s'est invité en finale (quatre clubs de division 2 et le Foot Safari, alors en D3 quand elle existait) sans jamais la gagner (en saison 1, il n'y avait pas de divisions mais des groupes, néanmoins la finale avait opposé les deux premiers du groupe Jodorowski).
Cette année, la finale opposera deux clubs de division 2. Pour la première fois, donc, aucun club de l'élite ne sera à l'AWL Stadion.

Oboro (D2)  3-0  Elit Runners IF (D1)
Kami de Larme (56,85)
Garde-Miroir Soratami (81)
 
   
   
   
EXTRAORDINAIRE.
L'Elit Runners ne fera pas le doublé, finalement. Oboro exécute le quasi-invincible leader de division 1 qui a encore été victime d'une journée sans et ce, une semaine après avoir été mouché par la lanterne rouge de D2.
Après avoir atomisé les Burgondes Wolves chez eux, puis bouté hors de la coupe les Taureaux et la Tunisie, Oboro surclasse le favori de l'épreuve. Et si le score est le résultat d'un certain réalisme devant le but, la victoire des Japonais ne souffre d'aucune contestation, et c'est certainement ça le plus fort.

La première mi-temps est toutefois très crispée. Pratiquement aucune occasion de part et d'autre. Les Runners sont bien bloqués par les locaux mais ceux-ci n'osent pas prendre de risque. La pause est donc atteinte sur un score vierge sans réel signification, si ce n'est que les pensionnaires de D2 croient encore en leur chance.

En seconde période, Oboro commence à se montrer conquérant. Kaijin au Toucher Evaporant (rien que ça J) fait une passe sur l'aile à Higure le Vent Immobile (qui se révèle pour le coup plutôt mobile), celui-ci déborde, élimine le pourtant très expérimenté Angello Ancelotti, remonte le long de la ligne de sortie de but et sert en retrait Kami de Larme qui fusille Jimmy Trivette : 1-0 pour Oboro ! Le public manifeste sa joie par des applaudissements (les Japonais sont des gens très réservés J).

Les Runners se retrouvent dans l'obligation de réagir mais bizarrement ne le font pas (ou n'y parviennent pas). Oboro tient à la perfection et le temps passe, passe, passe... Il reste à peine dix minutes, le silence dans le stade est pesant tant la tension est à son comble. Et c'est l'exploit de la rencontre : Genju des Cascades adresse un passe lobée en profondeur à Garde-Miroir Soratami qui enchaîne l'amorti poitrine dos au but, l'aile de pigeon pour se remettre dans l'axe et reprend de volée au point de penalty pour crucifier Jimmy Trivette venu à sa rencontre : 2-0 pour Oboro !!!

Le stade chante, les Runners sont assommés et hagards. Jimmy Trivette joue une sortie de but pour Athanor qui ne regarde pas la balle, Garde-Miroir Soratami surgit, intercepte la balle et va battre l'infortuné gardien coursier de près.

C'est définitivement terminé, le public chante "Et 1, et 2, et 3-ZE-RO". Comme en CVC, les Runners sortent par la petite porte. Il ne leur reste "que" le titre de champion à acquérir. Ce serait déjà énorme, mais tel le Lyon de ces dernières années, ça laisse quand même un sacré goût d'inachevé.
Final Fantasy Team (D2)  1-2  Baldur's Team (D2)
Pierre Flamion (14)

Avalana (47)
Amara (49)
   
   
   
Match joué à guichets fermés, match au sommet pour plusieurs raisons. Déjà, c'est une demi-finale de coupe, ça donne un ticket pour la finale pour y aller affronter vraisemblablement l'Elit Runners. Ensuite, les deux équipes se (re-)prennent mutuellement la première place de D2 ces derniers temps, c'est également l'occasion de prendre un ascendant psychologique avant le match de l'avant-denière journée entre les deux équipes, match qui décidera peut-être du titre.

Bref, cela explique le début de match des deux équipes. On joue depuis à peine quatre-vingt-dix secondes que Steve Collis et Grabon, les deux portiers, ont eu les gants salis par le ballon. Les locaux prennent plus le match à leur compte et obtiennent quelques bonnes opportunités. Georges Rictus décoche un boulet de canon que Grabon ne peut que boxer des deux poings... dans les pieds de Pierre Flamion qui ajuste le portier au sol et marque sans résistance : 1-0 pour le Final Fantasy. Le public est ravi d'autant que le même Flamion est sur le point de marquer le deuxième but mais cette fois Grabon sort une parade-réflexe et envoie le ballon en corner. Le break n'était pas loin.
La Baldur's Team tente de réagir pendant que ça chambre dans le public. Des "on est les premiers, on est les premiers, on est les premiers..." se heurtent à des "8 à 3, 8 à 3, 8 à 3, 8 à troiiiiiiiiis..." (en référence au score du match de la onzième journée). Les visiteurs envoient un ballon déviée du bout des doigts sur la transversale pour Steve Collis tandis que les Finaliens manquent deux grosses occasions de 2-0 avant la pause... Ils le regretteront.

A la pause, tout est donc encore possible et la Baldur's Team va le montrer. Avalana profite d'une incroyable mésentente entre Nicky Larson et son gardien pour dribbler ce dernier et marquer dans le but vide : EGALISATION ! Deux minutes plus tard, sur un corner de Aghiro, Amara catapulte de la tête la balle dans le but : 1-2, retournement de situation en deux minutes !!!
Le Final Fantasy réagit et il faut toute la détermination de la défense de la Baldur's Team, laquelle n'opère plus que par contre, pour éviter aux locaux de recoller.

Le temps passe, Grabon multiplie les exploits et les joueurs balduriens sont solidaires... mais pas très lucides. Quelques opportunités de contre sont gâchées par un mauvais timing ou un dernier geste d'une maladresse étonnante comme ce tir d'Aloire au-dessus alors que Collis avait déserté son but.
Néanmoins, la fin de match se rapproche. Deux nouveaux arrêts de Grabon et l'arbitre siffle la fin de la rencontre sur la victoire des visiteurs.