Les Indiens manquent de très peu de réaliser un authentique exploit en remontant un 3-0 concédé à l'aller. C'est sans doute très dur à avaler mais sur l'ensemble des deux matchs, la victoire de Barcarolle est sans doute assez méritée. |
Coupe des Seconds Couteaux | ||
The Indians | 5-2 | FC Barcarolle (Espagonie) |
Poum Pim Pam (7) Rasta Boy (20) Max Planck (23,59) Piasecki (39) |
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Buts encaissés : 16 69 |
Piasecki (27) | ![]() |
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C'est dur et très cruel. Les Indiens sont passés à deux tiers des trois quarts d'un cheveu de l'exploit. Ils ont même été en position de vainqueur pendant dix minutes... Mais finalement, non. La tache qui attend les Indiens est immense : remonter la défaite 3-0 de l'aller. L'entraîneur n'y croit pas. Il a entraîné ses joueurs aux tirs-au-but, mais c'est par pure forme, confie-t-il. Le match démarre pourtant de la meilleure des façons, les Indiens prenant le contrôle de la rencontre face à un adversaire qui leur laisse volontiers l'initiative. Une action dangereuse inquiète Victor Vallée, le portier adverse avant que Poum Pim Pam ne vienne couper un centre de Juju Komball pour envoyer la balle au fond des filets. On joue depuis sept minutes de jeu et les Indiens ont ouvert le score et refait le tiers de leur retard. Cela encourage fortement les locaux qui commencent à croire à leur bonne étoile. D'ailleurs, les AWLiens ne sont-ils pas revenus du diable vauvert au premier tour de la Coupe face à Lucourt et surtout en demis-finale face à Turbine ? Le coup est jouable et Barcarolle l'accuse (le coup). Les Indiens attaquent pour marquer un deuxième but le plus rapidement possible et espérer encore plus. Barcarolle tente une timide révolte mais peine à poser son jeu. Une longue transversale vers Thierry Hemblé, démarqué, est tellement téléphonée que deux défenseurs indiens sont là pour l'intercepter... mais se gênent ! Hemblé récupère le ballon et vient battre Gaëtan Hussard de près. Egalisation et gros coup de massue pour les Indiens qui ne remporteront le trophée désormais qu'en ne marquant au moins quatre buts de plus que leur adversaire. On aurait pu croire que le match se terminerait là et que les Indiens en auraient un gros coup sur la patate mais non, les locaux ont décidé de jouer leur va-tout pour ne rien avoir à regretter. Huron centre pour Rasta Boy qui de la tête redonne l'avantage à son équipe : deux buts à un et on joue depuis vingt minutes. Tout est encore possible... D'autant que Max Planck se distingue. Il dribble un, puis deux, puis trois joueurs. Au bout de cinquante mètres de course, à l'entrée de la surface, il tire et trompe Vallée qui ne peut que constater les dégâts : 3-1 ! Incroyable : malgré le but encaissé, la situation des Indiens est finalement meilleure que dix minutes auparavant. Les Indiens sont en pleine euphorie, le public pousse, les Barcarollais sont complètement impuissants et sont tous obligés de défendre. La mi-temps approche, les ballons fusent dans la surface espagouine. Un centre à ras de terre arrive sur Piasecki qui se prend pour Madjer (ou plus récemment Giuly) et d'une talonnade prend Victor Vallée à contre-pieds pour envoyer le ballon dans le but ! C'est du délire dans le stade, les Indiens ont remonté le handicap de l'aller et seul le but à l'extérieur donne le titre à Barcarolle actuellement. La mi-temps est sifflée sur ce score hallucinant de 4-1. Barcarolle est sur le point de craquer. Pour les Indiens, il reste une mi-temps pour marquer un but de plus que son adversaire. Le plus dur est-il fait ou à venir ? On aurait pu croire que Barcarolle reviendrait des vestiaires avec d'autres arguments, houspillés qu'ils auraient été par leur coach, Franck Ricard. Mais il n'en est rien, les Indiens sont euphoriques et y croient. Un missile de Rasta Boy finit sur la transversale... Ce n'est que partie remise. L'heure de jeu approche, Max Planck récupère la balle dans l'axe et envoie une balle flottante qui retombe sous la barre : CINQ A UN ! Les Indiens tiennent le trophée dans leur main. Quel retour, quel incroyable renversement de situation. Les Espagouins n'ont plus le choix : ils doivent désormais réagir. Quelques tirs de loin commencent à inquiéter Gaëtan Hussard. Une passe en profondeur de Lionel Prophète trouve Samuel Etau parti à la limite du hors-jeu, Hussard sort à sa rencontre mais l'attaquant barcarollais pique sa balle et lobe le portier indien... C'est le but et la stupeur dans le stade : bien que mené de trois buts, c'est Barcarolle qui est actuellement vainqueur. Il reste alors vingt minutes à jouer. Les Indiens repartent à l'attaque mais accusent le coup physiquement. Néanmoins, ils se montrent les plus dangereux mais s'exposent à des contres tels celui de Daniel Alevin qui voit son tir taper le poteau et sortir... Le KO n'était pas loin. Vallée arrête une balle à bout portant de Juju Komball, c'est sans doute la balle de match car les minutes défilent et il reste très peu de temps. Hélas, les dernières minutes sont complètement pour les Espagouins qui y croient de plus en plus et qui seraient revenus à 5-3 sans un grand Hussard dans ses cages. L'arbitre est bien obligé de siffler la fin de la rencontre dans un stade rempli de tristesse et de désolation. Quelle frustration de l'emporter 5-2 contre un grand de la CIL mais de devoir voir son adversaire jubiler avec le trophée... Un adversaire qui aura toutefois la courtoisie de ne pas trop en rajouter eu égard aux circonstances. Pour les Indiens, pas de doute : le trophée a été perdu à l'aller, pas au retour même si pendant dix minutes ils étaient ceux qui menaient. Ils pourront retenter leur chance la saison prochaine tandis que Barcarolle ira en C1... et défiera peut-être l'Elit Runners IF. Score cumulé : The Indians 5-5 FC Barcarolle (Esp) (extérieur : 0-2) |